Le stockage des produits dangereux en bac de rétention.
Pourquoi prendre des précautions ?
D’infimes quantités de produits dangereux se dispersant dans un local ou dans la nature peuvent provoquer de graves effets. Ces produits dangereux sont utilisés par les entreprises œuvrant notamment dans la chimie (industrie pharmaceutique, cosmétique, travail des métaux…), le commerce de produits non-agricoles (dépôt pétrolier ou raffinage par exemple) et l’industrie alimentaire (huileries, laiteries…)
Les caractéristiques particulières de ces produits entraînent la mise en place d’un système de rétention adapté à ces caractéristiques afin d’éloigner au maximum tout risque d’accident. Non seulement le stockage en rétention est une obligation réglementaire pour certains secteurs d’activités mais il est également un investissement pour l’entreprise qui souhaite assurer la sécurité de son personnel et de ses locaux, lui permettant d’appliquer une politique de certification ISO 14001.
Les types de stockage en rétention.
Une large variété de contenants est disponible sur le marché pour le stockage des liquides polluants. En fonction de la quantité de produits, l’entreprise peut opter entre des fûts, des bidons et des cubitainers. Ces premiers contenants sont ensuite disposés dans des bacs parfaitement étanches : les bacs de rétention.
Les bacs de rétention sont destinés à des volumes variables : pour 1 fût de 200 litres, pour 2 fûts de 200 litres, pour 4 fûts de 200 litres, pour petits bidons ou flacons…
L’utilisation des bacs de rétention est, elle aussi, soumise à une réglementation stricte définissant le volume de rétention en fonction du volume des contenants stockés (arrêté du 2 février 1998 concernant les Installations Classées pour l’Environnement).
Les bacs de rétentions sont disponibles en différentes matières (polypropylène, polyéthylène, polyester-fibre de verre, en acier inoxydable, en acier galvanisé, en acier peint, en PVC souple) à choisir selon le type de produit contenu et l’usage du bac (stockage à long terme ou transport).
Autres conseils sur le stockage de produit chimique.
Outre l’utilisation de moyens de rétention adaptés, le local d’entreposage et la manipulation ou le transport de ces produits nécessitent également des aménagements particuliers. L’aménagement du local d’entreposage doit suivre certaines règles telles une bonne aération, une réflexion sur l’incompatibilité de certains produits entre eux ou avec l’eau et l’interdiction de l’encombrement des voies d’accès. Les produits inflammables, eux, doivent être traités et stockés séparément de tous les autres produits.
La société H2Loire vous propose pour votre stockage en rétention :
- des bacs de rétention éco
- des bacs de rétention pour fûts de 220 L
- des bacs de rétention pour bidons et flacons
- des cuvettes en rétention
- des bacs de rétention pour cubi de 1000 L
- des plateformes de rétention
- des bacs de rétention souples
- des planchers en rétention PE 120 L
Que dit la loi pour le stockage en rétention :
L’arrêté ministériel du 2 février 1998, publié au journal officiel du 3 mars 1998 précise les conditions de stockage des liquides polluants pour les entreprises.
Ces dernières ont pour obligation de s’équiper de matériels de rétention afin d’éviter de polluer les eaux ou les sols.
On distingue 3 classements :
– Les installations non classées (majorité des cas) :
100 % de rétention pour un seul contenant
50 % du volume total des contenants stockés avec un minimum du plus gros contenant
Exemple : 220 l de rétention pour le stockage d’1 fût de 220 l + 1 fût de 60 l
– Les installations soumises à déclaration :
Voir les règles de stockage en rétention relatif à l’activité de l’entreprise. Sans conditions particulières, se référer à l’arrêté ministériel du 2 février 1998.
– Les installations soumises à autorisation :
L’arrêté du 2 février 1998 précise les règles de stockage pour les contenants de capacité unitaire inférieure à 250 l :
100 % de rétention pour un volume total stocké inférieur à 800 l
Exemple : 440 l de rétention pour le stockage de 2 fûts de 220 l
50 % de rétention du volume total stocké pour les inflammables (sauf lubrifiants) au-delà de 800 l de stockage (avec un minimum de 800 l de rétention).
Exemple : 800 l de rétention pour 8 fûts de 220 l de peinture.
20 % de rétention du volume total stocké pour les autres produits, au-delà de 800 l de stockage (avec un minimum de 800 l de rétention).
Exemple : 800 l de rétention pour 16 fûts de 220 l de sirop alimentaire.